LES MAISONS CLASSÉES

Le classement ou l'inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques est une mesure de protection forte, qui reconnaît la valeur patrimoniale unique d'un ensemble immobilier ou mobilier. Plusieurs maisons de la commune bénéficient de cette distinction.


De nombreuses demeures du village ont traversé les siècles dans un état de conservation remarquable, et font donc aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. Leur conservation est obligatoire. Le code du Patrimoine impose des  techniques constructives très strictes. L’architecte des Bâtiments de France est obligatoirement consulté pour tous les projets se situant dans le périmètre de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).

LES MAISONS CLASSÉES

Il existe une maison classée et six maisons inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Elle se situent toutes dans un rayon de quelques dizaines de mètres les unes des autres. Du XVI et XVII siècle, leurs façades de granit et de schiste, leurs toitures à deux pans  et coyaux, leur valent ces  classements.

 Les maisons rue du Porche

Maison_16e_s_(avec_boutique)_-_Rochefort-en-TerreInscrite le 11/12/1937, à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, son escalier à double révolution et sa devanture de bois la distinguent des demeures voisines.  Elle a aussi pour particularité de présenter un étage, légèrement saillant, reposant sur des corbelets, laissant penser que l’étage fut élevé dans un second temps. Maison du XVI, elle devait être également une maison de chanoines. C’est aujourd’hui une maison privée.

 

 

 

Maisons rue du PélicanSans doute l’une des maisons les plus photographiées de la commune, et la seule maison classée MH. Le  classement  de la façade et de la toiture date du 18 août 1926. Elle a la particularité de posséder une tourelle en encorbellement sur son côté Ouest. La dimension de la demeure et les portes en arc surbaissé font croire qu’il y’a deux maisons accolées, mais l’ensemble était unique à l’origine,  et devait être la  demeure d’un chanoine ou d’un chapelain. Elles abritent aujourd’hui pour l’une une maison d’hôtes, pour l’autre une crêperie. Celle-ci serait la plus ancienne  de Bretagne encore en activité. Elle abrite des fresques peintes, représentatives de la vie de village, œuvres d’ Alfred Klots, connu aussi pour avoir reconstruit le château.

 

maison GouelloLa maison date  de 1666. La façade et la toiture sont classées depuis le 12 octobre 1932. Cette maison se singularise par la symétrie de sa façade, structurée par la travée verticale, constituée de  la porte en anse de panier et ses fenêtres d’ étage et lucarnes de  comble.

 

 

 

 

les maisons rue du Pélican

maisons rue du Pélican (2)Deux maisons mitoyennes, rue du Pélican. L’arrêté de classement date du 11 décembre 1937.  Leurs façades en pierre de taille, la dimension des maisons témoignent d’une position sociale élevée. Deux hypothèses coexistent quant à leur origine : elles auraient pu être des dépendances du château, mais il est fort probable qu’elles aient été les logements des chanoines de la collégiale : notez les portes circulaires avec œil de bœuf.

 

 

Une maison rue Notre Dame

détail maison rueUne maison située rue Notre Dame de la Tronchaye, inscrite à l’inventaire des monuments historiques le 11 décembre 1937. Cette maison du XVII a la particularité de présenter des entourages d’ouverture à accolade avec crochets et fleurons. L’état moyen de la bâtisse, son enduit ciment, justifient, si besoin était, la pertinence de la zone de protection patrimoniale.

 

 

 

 

 

 

LES BÂTIMENTS REMARQUABLES

La reconnaissance de leur valeur patrimoniale est un peu moins forte que la catégorie précédente, mais elle souligne leur importance, de  par l’harmonie que dégagent ces demeures.  Ces hôtels particuliers du XVI et XVII siècle, construits en granit et en  schiste, témoignent  de la prospérité de la ville au cours des siècles passés.