LES CHAPELLES

Chaque hameau, chaque village breton, possède une ou plusieurs chapelles. La commune en est un remarquable exemple.

Il existe encore trois chapelles sur le territoire communal. L’une se situe à l’entrée ouest  du bourg, une autre à l’est, la troisième dans le parc du château.

 

LA CHAPELLE  SAINT ROCH

saint roch Sa construction remonte à l’an 1527. Comme souvent, son édification fut un remerciement au saint protecteur, après l’éradication d’une épidémie de peste. Elle sera détruite pendant la révolution. Sa reconstruction n’interviendra qu’au milieu du  siècle suivant, en 1854/1855, selon la volonté de l’abbé Marot, curé de l’époque.

Elle se dresse aujourd’hui  fièrement sur son promontoire rocheux à l’entrée de la commune, lorsqu’on vient de la route départementale D777, dite route de Questembert.

 

 

 

LA CHAPELLE SAINT MICHEL

CHAPELLE SAINT MICHELElle se situe à l’extrémité opposée de la cité par rapport à la chapelle Saint Roch. Le site de son implantation n’a pas été choisi au hasard, puisqu’il correspond à l’ancienne localisation du prieuré Saint-Michel de la Grêle, au tout début du XI siècle. Détruite au XVII siècle,  et pour cette fois la révolution n’y est pour rien, sa reconstruction est plus récente que celle de la chapelle Saint Roch. Commencée en 1914, arrêtée par la guerre, elle ne reprendra qu’au retour des soldats. Blottie sous les arbres, elle est lieu de cérémonie pendant le pardon annuel, qui a lieu le dimanche qui suit le 15 août. Elle possède une cloche datant de 1670.

 

 

 

 

 

LA CHAPELLE DU CHÂTEAU

autre vue chapelleLa chapelle du château est  la seule chapelle de la commune construite au sein d’une propriété privée. Des traces écrites de son existence  remontent au tout début du XVe siècle : un aveu du 31 octobre 1519, pour le dénombrement de la seigneurie de Rochefort,  en fait mention, mais il est fort probable que le première ait été contemporaine de la construction du château, au tout début du XIIIe siècle.  La chapelle actuelle date du début du vingtième. La municipalité en est devenue propriétaire en 2013, comme de l’ensemble de la propriété. L’édifice étant dans un très mauvais état, des travaux de restauration débuteront à la fin de l’année 2016. Une souscription portée par  la Fondation du Patrimoine est lancée.